Hi all,
Interesting dilemma. I came across this post by Hugues Mauret on LinkedIn which you may find interesting: La tondeuse, ennemie de la biodiversité
La tondeuse ne laisse aucune chance à la biodiversité. Elle hache menu animaux, , et végétaux
L’herbe tondue laissée en gros tas dégage du méthane (CH4), gaz 30 fois plus réchauffant que le CO2.
La fauche coupe l’herbe à sa base et ne la broie pas. Elle permet aux animaux de s’enfuir ou de retourner à leurs occupations.
Après 1 ou 2 jours de séchage, on peut rassembler le produit de la fauche et s’en servir pour pailler les arbustes, arbres, haies, potager ou bien le composter !
Le conseil en + : si vous voulez garder une PRAIRIE FLEURIE au fil des années, il est nécessaire de ne pas laisser l’herbe fauchée sur place. Cela “nourrit” le sol et en modifie sa nature et donc la germination des plantes.
---- En laissant l’herbe verte (riche en azote) coupée sur place, on favorise les plantes nitratophiles (ortie, rumex…) aux dépens des fleurs .
---- En laissant la prairie évoluer naturellement ou en laissant l’herbe sèche (carbone) coupée sur place, la prairie se transforme en roncier, en fourré, puis en forêt (ce qui est très bon pour la biodiv, mais il y a moins de plantes herbacées et donc moins de fleurs de prairie ).
Il n’est pas toujours (ou même pas souvent) nécessaire de tout tondre ou faucher !
Augmenter les espaces boisés, qui ne demandent pas de gestion, est un excellent moyen pour atténuer les changements climatiques (ombrage, évapotranspiration) et fournir de nombreuses ressources (gîte et couvert) à la biodiversité.
Et pour avoir encore plus d’astuces et de conseils, faites le diagnostic pollinis’Actions de votre jardin, vous verrez vite s’il est favorable aux pollinisateurs et à la biodiversité ! Go !
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